QATAR PRIX DE LA FORÊT - Maranoa Charlie offre un coup de deux dans la Forêt à son jeune entraîneur Christopher Head

Comme à son habitude, Maranoa Charlie (Wootton Bassett) n’a attendu personne… et c’est de bout en bout, avec une grande facilité, qu’il a remporté le Qatar Prix de la Forêt, sur le toboggan des 1 400 mètres de ParisLongchamp.
Pour son jeune entraîneur installé à Chantilly, Christopher Head, c’est une deuxième victoire de suite dans la course, après le succès l’an dernier de Ramatuelle (Justify).
Montée dans une position d’attente, la pouliche des Aga Khan Studs Zarigana (Siyouni) signe une superbe ligne droite, pour s’assurer une nette deuxième place sans contester la supériorité du lauréat. Ten Bob Tony (Night of Thunder) complète le podium.
Le résultat technique
QATAR PRIX DE LA FORÊT
1er MARANOA CHARLIE (Aurélien Lemaitre)
2e ZARIGANA (Mickaël Barzalona)
3e TEN BOB TONY (Kieran Shoemark)
Temps : 1’20’’80. Écarts : 1 1/4 – 1 1/2 – Tête.
Les déclarations des entourages
Christopher Head, entraîneur de Maranoa Charlie (1er), Chantilly (Oise)
« C'est la deuxième fois que nous remportons cette course après Ramatuelle l'année dernière. Maranoa Charlie est un cheval incroyable. Il va sur tous les terrains et peut aller sur plusieurs distances, même sur le mile. Il a progressé tout au long de son année de 2ans et lors de son passage de 2 à 3ans. Il avait très bien couru à l'étranger et je suis très content qu'il gagne enfin sa course de Gr1. Il a montré beaucoup de classe et de vitesse. Il est tout à fait capable d'aller sur le mile l'année prochaine, mais nous devons discuter avec son propriétaire parce qu'avec la perte de Wootton Bassett, il est porteur d'un certain héritage donc probablement qu'il pourrait faire la monte en 2026. Il a un rythme impressionnant, il écoeure ses rivaux. Tout au long de la saison, il a prouvé qu'il n'était pas obligé de tout lancer dès le début de la saison, mais qu'il pouvait graduer son effort. Nous allons discuter avec son propriétaire pour la suite. Il pourrait être rallongé car il a prouvé qu'il peut attendre avec un dos et venir finir, mais je ne sais pas s'il aura l'occasion de le prouver. Il aurait le profil pour gagner sur le mile aux Etats-Unis car il part vite et il a du rythme. Mais il faudrait voir ce que pourrait lui apporter un succès dans une Breeders' Cup par exemple à sa carrière d'étalon. »
Charlie Bond, propriétaire de Maranoa Charlie (1er)
« Le haras attendra. Il y a eu beaucoup d’agitation avant la course, donc je vais probablement éteindre mon téléphone ce soir et voir ce qui nous attend demain matin concernant son avenir l'année prochaine. Ce qui nous donne confiance dans le fait d’acheter un cheval avec un potentiel de Groupe 1, c’est d’abord d’examiner son pedigree, puis ses courses, ce qu’il a gagné, on décortique la forme, et le temps est très important pour nous. Les deux derniers chevaux que nous avons achetés, dont celui-ci — un véritable phénomène — ont coché toutes les cases. »
Francis Graffard, entraîneur de Zarigana (2e), Chantilly (Oise)
« Elle est extraordinaire, cette pouliche. Elle vient en roue libre. On a vraiment l’impression qu’elle va gagner. C’est une grande pouliche, elle a un très bon parcours. Et puis, on connaît Zarigana. On a l’impression que tout va bien se passer. Et puis, à la fin, on sent que la course n’est pas encore terminée. C’est un test de l’audace de Mickaël : attendre, attendre, attendre. Oui, il faut un peu la bluffer. Mais à la fin, je pense qu’elle va gagner. J’ai cette impression qu’elle va gagner. Non, il faut la bluffer. C’est une pouliche très difficile à monter. Mais c’est une bonne performance. C’est sûr que, quand on la voit sortir des boîtes comme ça, on espère qu’elle va s’envoler. »
Ed Walker, entraîneur de Ten Bob Tony (3e), Angleterre
« Oui, c’est un cheval spectaculaire, n’est-ce pas ? Je suis très fier de lui, surtout après la déception de Doncaster. Il a vraiment su rebondir. Il n’a couru que trois fois cette année : une course manquée, et deux très belles performances. On ne peut qu’être satisfait d’une troisième et d’une quatrième place. Simon Sadler est désormais un investisseur majeur dans les courses. Il a de très bons chevaux, comme Qilin Queen a bien couru aujourd’hui, mais elle n’a pas pu accélérer sur ce terrain. Elle a gagné le Malleret ici. Il possède vraiment un excellent effectif. Et il mérite sa réussite. Il nous fait entièrement confiance. Nous sommes très heureux pour lui. 1 400 mètres est une distance difficile. Si je devais choisir entre six furlongs ou le mile, je prendrais probablement le mile. Mais il est engagé dans un Champion Sprint, et je pense que tout cela risque d’arriver un peu trop vite pour lui. Donc je ne suis pas encore sûr de la suite. On pourrait aller en Australie, oui. On pourrait y aller au printemps prochain. Je crois qu’il y a une grande course sur sept furlongs en Australie, non ? Oui, très bien dotée. Et William Haggas l'a gagné ! »
Le QREC, partenaire officiel du Qatar Prix de l’Arc de Triomphe

Le Qatar Racing and Equestrian Club (QREC) a été créé au début des années 1960 et a été officiellement rendu public en 1975. Il a pour mandat de représenter, promouvoir et faire progresser les initiatives équines et équestres localement et sur la scène internationale. Axé sur le sport équestre et le bien-être des chevaux, le QREC se consacre à la promotion du Qatar en tant que plaque tournante mondiale des courses de chevaux et leader de la race pur-sang arabe.
Le QREC travaille en collaboration avec les organismes locaux voués à l’excellence en matière de planification, de réglementation et de développement du secteur des courses au Qatar afin de promouvoir les meilleures pratiques mondiales. Le QREC est le partenaire du Qatar Prix de l’Arc de Triomphe depuis 2008 et le partenaire titre du Qatar Prix du Jockey Club depuis 2021, l’une des principales courses de sélection.