Qatar Prix Daniel Wildenstein : nouveau retour gagnant de The Revenant
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The Revenant (Dubawi) n’est jamais meilleur que lorsque la pluie arrive. Il trouvait donc des conditions idéales dans ce Qatar Prix Daniel Wildenstein (Groupe 2). Bien qu’effectuant sa rentrée après plus de quatre mois d’absence, le cheval d’Al Asayl France, entraîné par Francis-Henri Graffard, a déposé l’opposition dans la phase finale. Il reste invaincu cette année. Olmedo (Declaration of War), brillant pendant le parcours, conclut deuxième, devant Shaman (Shamardal).
The Revenant est un alezan de 4 ans hongre, comme Skalleti, vainqueur plus tôt du Qatar Prix Dollar (Gr2). Il a commencé sa carrière outre-Manche et a rejoint les écuries cantiliennes de Francis Graffard en septembre dernier. Il a depuis gagné sept courses en huit sorties… Il a été élevé par son propriétaire, Al Asayl, qui détient sa mère, Hazel Lavery (Excellent Art), gagnante des St Simon Stakes (Gr3) en Angleterre qui a donné récemment une pouliche par Kingman et une autre par Oasis Dream.
Les réactions
Francis-Henri Graffard (entraîneur de The Revenant, 1er)
« J'étais confiant aujourd'hui, surtout quand j'ai vu la pluie arriver ! C'est un cheval très attachant. Il faisait une rentrée et avait le top-weight, mais le terrain était de son côté. Il a encore progressé depuis le printemps. C'est son sixième succès consécutif et je ne connais pas ses limites. Il ne nous déçoit jamais. Je tiens à remercier ses propriétaires qui croient en moi. Si tout va bien, il va aller courir les Queen Elizabeth II Stakes (Gr1) à Ascot. »
Jean-Claude Rouget (entraîneur d’Olmedo, 2e)
« Compte tenu du parcours, sa course est bonne. Il n'y a pas eu de rythme avec le faible nombre de partants, ce qui était le risque. Je suis content qu'il soit revenu prendre la deuxième place car j'ai pensé un instant qu'il finirait quatrième. Mais en ayant tiré, ce qu'il a fait est intéressant. »
Carlos Laffon-Parias (entraîneur de Shaman, 3e)
« Il ne démérite pas. Olmedo nous a un peu forcés à avancer tôt et cela joue pour finir. Il est battu par deux bons chevaux. Le gagnant est très bon et il avait de la fraîcheur, tandis que Shaman est peut-être un peu défraîchi, ayant commencé sa saison au mois de mars. Il part en vacances ! »