Nouvelle mise à jour du Code des Courses au Galop

17 février 2020

Nouvelle mise à jour du Code des Courses au Galop

Photo d'archives : scoopdyga.com

Comme chaque année, le Code des courses a été mis à jour et validé par le Ministère de l’Agriculture, qui a également validé les nouvelles conditions générales (cliquer ici pour les consulter).

Le détail de l’ensemble des modifications au Code des Courses pour 2020 peut être téléchargé en cliquant ici.

 

Bien-être équin et lutte antidopage

  • Une procédure de conservation des prélèvements pendant dix ans sera mise en œuvre de façon à pouvoir les contrôler lorsque de nouvelles recherches deviennent disponibles.
  • Toujours au sujet du bien-être équin et du dopage, un cheval qui recevra un traitement par thermocautère (« feux ») ne pourra plus courir. Ceux qui auront déjà subi ce traitement pourront en revanche courir « sous réserve d’avoir fait parvenir aux Commissaires de France Galop, dans les six mois suivant la publication au Bulletin Officiel des courses de la présente interdiction, un certificat du vétérinaire indiquant la date de l’intervention subie, le site d’application du traitement, sa justification thérapeutique et une attestation d’aptitude à la course. » Les traitements par cryothérapie sont exemptés.
  • Une autre modification adoptée vise à interdire de courir un cheval « s’il a reçu un traitement vésicatoire dans les 14 jours qui précèdent une course »,
  • Par ailleurs, à partir du 1er janvier 2020, les chevaux âgés de moins de 4 ans ne pourront pas faire l’objet « de l’application d’un traitement par une substance appartenant à la classe thérapeutique des biphosphonates. »
  • En outre, pour être en conformité avec la pénalisation du dopage des chevaux de courses, qui est entrée en vigueur au 1er janvier, certains textes ont dû être amendés.
  • La faculté de dématérialiser des registres d’ordonnances est désormais reconnue et encadrée par France Galop.
  • Enfin, le matériel interdit dans l’enceinte de l’hippodrome lors des réunions de courses le sera aussi désormais « lors de l’hébergement d’un cheval dans ladite enceinte en vue de participer à une course dans laquelle il est déclaré partant » : « un produit contenant une substance prohibée ou un produit autre que la nourriture normale, une seringue, une aiguille hypodermique ou tout autre moyen d’administrer un tel produit ainsi que tout moyen de procéder à une manipulation sanguine. »

 

Destination des excédents de réclamation

  • Les excédents de réclamation reviendront à partir du 1er mars entièrement aux sociétés organisatrices, et non plus à moitié aux vendeurs afin d’éviter des défenses déguisées et des transactions frauduleuses de rachat par des associés dans le but de permettre au propriétaire vendeur de récupérer la moitié de l’excédent de réclamation.

 

Chevaux étrangers sans certificats

  • Les chevaux en provenance de l’étranger ne pourront plus prendre part à une course en France s’ils n’ont pas reçu de Racing Clearance Notification, ni être importés de façon temporaire pour l’élevage sans Breeding Clearance Notification. D’une façon générale, « cette modification adoptée vise à interdire de courir tout cheval entraîné à l’étranger venant courir en France, si son entraîneur n’a pas adressé à France Galop le certificat pour courir à l’étranger à la clôture définitive des déclarations de partants ».