Bilan 2020 des prélèvements biologiques et des contrôles anti-dopage dans les courses de Galop

8 juin 2021

logo

Un budget 9 millions d’euros a été consacré en 2020 par la FNCH (Fédération Nationale des Courses Hippiques) à la lutte contre le dopage dans les courses hippiques. L’objectif de cette surveillance est de veiller à la régularité des courses, de protéger la santé des chevaux et de respecter les intérêts des parieurs. Dans les courses hippiques, lorsqu’un cheval arrive sur un hippodrome pour participer à une course, le code des courses prévoit et exige que son organisme soit vierge de toutes substances médicamenteuses et dopantes.

Au cours de l’année 2020, marquée par deux mois d’interruption des courses en raison des mesures gouvernementales face à la situation sanitaire, 99,36% des 5978 courses de Galop organisées en France ont malgré tout pu être contrôlées. Au total, 9252 prélèvements ont été effectués sur les chevaux les jours de courses, mais aussi à l’entrainement et à l’élevage, ainsi que 700 prélèvements sur les jockeys.

En 2020, on dénombre 34 cas positifs (contre 19 en 2019) dans les courses de Galop, dont près de la moitié est due à une contamination alimentaire détectée en octobre 2020.

Depuis près de 50 ans, le Code des Courses au Galop oblige à ce que tout traitement médicamenteux administré à un cheval soit prescrit par un vétérinaire et soit éliminé au moins 3 jours avant une course.

Depuis janvier 2020, il est interdit d’administrer à des poulains ou pouliches de moins de 4 ans des bisphosphonates ou les substances apparentées appartenant à la même classe thérapeutique. Toute détection lors de contrôles à l’issue des courses publiques, à l’entrainement, ou à l’élevage, est susceptible d’être sanctionnée par une interdiction de courir, pouvant aller jusqu’à plus d’un an de suspension.

Pour rappel, en cas de contrôle positif, le cheval est distancé et son entourage perd les gains de courses et peut faire l’objet de sanctions. Dans la filière du Galop, les contrôles se déroulent tout au long de la carrière du cheval : à l’élevage, à l’entraînement, y compris en sortie provisoire, et le jour de la course (avant ou après l’arrivée).

Le laboratoire des Courses Hippiques de Verrières-le-Buisson, qui analyse les prélèvements, fait partie des 5 laboratoires au monde certifiés à l’international.

 

DES CONTRÔLES ANTI-DOPAGE SYSTÉMATIQUES EN COMPÉTITION

99,36% des 5.978 courses de Galop organisées en France en 2020 contrôlées.

 

Les contrôles liés à la lutte anti-dopage sur les hippodromes :

En 2020 : 9.552 prélèvements (sang et/ou urine) sur les chevaux de Galop par an, avant et/ou après les courses.

Lors d’une réunion, le dispositif de lutte anti-dopage prévoit généralement le prélèvement des :

 - 5 premiers chevaux pour le Quinté+,

- 3 premiers des courses du Groupe 1,

- 2 premiers des courses du Groupe 2,

- Pour les autres courses, au moins un cheval contrôlé,

- en plus, sur chaque course, les Commissaires de courses peuvent ajouter un ou des contrôles aléatoires,

- 700 prélèvements en 2020 sur les jockeys.

 

Les contrôles à l’entraînement :

Plus de 1.000 chevaux contrôlés chaque année à l’entraînement et en sortie d’entraînement provisoire.

Depuis 1995, un dispositif de contrôles inopinés (278 visites en 2020) a été mis en place pour les chevaux à l’entraînement afin d’éviter l’usage de médicaments injustifiés, prévenir notamment l’automédication et contrôler l’absence d’utilisation de substances interdites.

La France est l’un des pays qui réalisent le plus de contrôles inopinés hors compétition.

Des contrôles sont également réalisés à l’élevage.

 

Retrouvez le tableau des statistiques 2020 ci-dessous