Comprendre les courses

Parier sur l’hippodrome

La majorité des paris sur les hippodromes sont enregistrés à partir de bornes automatiques, qui peuvent accepter des espèces, des cartes et des chèques-paris. Des guichetiers peuvent aussi prendre vos paris et régler vos gains directement en espèces.

Les différents paris disponibles

Tous ces paris ne sont pas disponibles dans toutes les épreuves du programme. La gamme proposée est désignée en tête de chaque course sur le programme officiel. C’est la même que celle que propose le PMU sur ses 12 000 points de vente en France, et non sur les sites des opérateurs online, avec lesquels il est cependant permis de parier sur un hippodrome.
Les mises de bases sont à 2€ sur les hippodromes, à l’exception du 2sur4 et du Multi, dont la mise de base est 3€. Sur des combinaisons multiples, il est en revanche possible de parier avec une mise de base de 25% ou 50% (mise Flexi). Plus de détails sur pmu.fr.

  • Le simple gagnant : il suffit de parier sur le cheval gagnant de la course.
  • Le simple placé : trouver un des chevaux placés de la course, c’est-à-dire dans les trois premiers pour les courses de plus de 7 partants, et les deux premiers pour celles qui réunissent 7 partants ou moins. C’est le jeu le plus commun dans la plupart des pays du monde.
  • Le Couplé Gagnant : trouver les deux premiers d’une course, sans ordre. C’est le pari le plus facile, mais aussi le plus rémunérateur.
  • Le Couplé Placé : trouver deux des trois premiers d’une course, sans ordre. Trois rapports différents sont payés selon les combinaisons. Ensemple. Soit une arrivée 1-2-3. On paiera un rapport spécifique pour la combinaison 1-2, un autre pour le pari 1-3 et un autre sur 2 et 3.
  • Le Couplé Ordre : trouver les deux premiers d’une course dans le bon ordre. On peut jouer tous les ordres, mais il faut alors doubler la mise, mais le rapport peut être très intéressant si le grand favori est battu par un outsider.
  • Le Trio : trouver les trois premiers d’une course, sans ordre.
  • Le Trio ordre : trouver les trois premiers d’une course, dans le bon ordre. Pour parier sur toutes les combinaisons dans le bon ordre, il faut multiplier les mises par 6.
  • Le Tiercé : trouver les trois premiers d’une course, dans le bon ordre, avec rapport de consolation pour les tiercés dans le désordre. Pour parier sur toutes les combinaisons dans le bon ordre, il faut là encore multiplier les mises par 6. Ce pari a fait la fortune des courses depuis sa création en 1954. Il a précédé le Quarté+, puis le Quinté+ (lire plus bas).
  • Le Quarté+ : inspiré du tiercé, il propose pour sa part de trouver les quatre premiers d’une course dans le bon ordre, avec des rapports de consolation pour le désordre et un bonus 3 pour les combinaisons comprenant les trois premiers seulement. Pour parier sur toutes les combinaisons possibles dans l’ordre, il faut multiplier les mises par 24.
  • Le Quinté+ : Jeu-vedette de la gamme du PMU, il réunit environ 25% des enjeux quotidiens et ne s’applique pourtant qu’à une épreuve chaque jour. Il faut cette fois trouver les cinq premiers dans le bon ordre, avec de nombreux rapports de consolation : désordre, bonus 4 (les quatre premiers seulement), bonus 3 (les trois premiers seulement), bonus 4sur5 (quatre des cinq premiers seulement). Un « numéro plus » parmi 3 000 numéros possibles est tiré à chaque Quinté+ pour déterminer les éventuels gagnants de la Tirelire, qui peut dépasser dix millions d’euros par moments. Les règles diffèrent un peu lorsque l’on joue au e-quinté sur le réseau internet du PMU.
  • Le Multi : Inspiré du Keno, ce jeu assez populaire propose de trouver les quatre premiers d’une course, mais le rapport diffère selon le nombre de sélections que l’on fait pour y parvenir. Le rapport que l’on percevra si l’on a joué en Multi4 (sélections de base à 4 chevaux seulement) sera supérieur à celui du Multi5 (sélections de base à 5 chevaux), elles-mêmes plus lucratives que les Multi6 et les Multi7, les moins rémunérateurs. Le mini-Multi est offert sur les courses moins de douze partants. La principale différence avec le Multi standard, c’est qu’au Mini-Multi, il n’y a pas de Multi7.
  • Le 2sur4 : Trouver deux des quatre premiers chevaux d’une course, avec rapport unique quels que soient les chevaux sélectionnés –contrairement aux couplés placés, où l’on paye un rapport différent pour chaque combinaison.

Les cotes

Elles sont diffusées sur les écrans de télévision de l’hippodrome et sur le bas des écrans Equidia. C’est l’expression du marché des partants d’une course au jeu simple gagnant. Chaque chiffre (deux colonnes : la cote arrêtée avant le début de la réunion à gauche, et celle qui est en cours à droite) représente l’espoir de gains lorsque l’on parie sur un cheval pour gagner.
Beaucoup de parieurs jouent les favoris, si bien qu’en cas de succès de ce favori, ils seront nombreux à se partager l’ensemble des masses à répartir entre les gagnants.
En France, ce qu’on appelle la cote est en fait le rapport probable, on désigne ce que l’on touche réellement en cas de succès. Par exemple, un cheval dont la « cote » est 4.00, que vous aurez joué gagnant, vous rapportera quatre fois la mise. Ainsi, plus cette « cote » ou ce rapport probable est fort, plus il est multiplicateur –mais aussi plus incertain.

Les cotes
Les cotes sur le grand écran de l'hippodrome d'Auteuil.

Comment parier

Il est recommandé, dans un premier temps, de se contenter de paris très simples : le simple gagnant ou placé, les couplés, éventuellement le 2sur4. C’est la meilleure façon de s’acclimater avec les courses et une mise très réduite suffit à rendre la course très attrayante, d’autant plus si vous passez à la caisse ensuite !

Trouver les trois, quatre, et ne parlons pas des cinq premiers chevaux d’une course dans l’ordre échappe à la plupart des experts, et les statistiques rendent toute devinette particulièrement hasardeuse (dans une course de dix partants seulement, 720 combinaisons différentes au trio ordre).

La majorité des paris sur les hippodromes sont enregistrés à partir de bornes automatiques, qui peuvent accepter des espèces, des cartes et des chèques-paris. Si vous avez déjà utilisé une borne de la SNCF ou sur un aéroport, vous ne serez pas perdu. Ces bornes, identiques à celles que l’on trouve dans les points de vente du PMU dans tout le pays, ont été conçues pour rendre les paris faciles. Pour des combinaisons simples, elles ne devraient pas poser de problème particulier, y compris pour les néophytes. N’oubliez pas de préciser le numéro de la réunion à laquelle vous participez, il est indiqué sur votre programme officiel.

Borne PMU
Une borne PMU sur l'hippodrome de Maisons-Laffitte.

Des guichetiers peuvent aussi prendre vos paris et régler vos gains directement en espèces (dans la limite de 3.000€ par ticket. Si vous gagnez plus –bravo !-, on vous remettra un chèque ou un bon à parier, selon vos souhaits). Les jours de grande affluence et les dimanches au galop, des préposés du PMU vêtus d’une veste verte sont là pour vous aider –comme lorsque vous vous enregistrez à l’aéroport.

Enfin, des préposés itinérants sur l’hippodrome peuvent aussi recueillir vos paris sur leurs tablettes et vous donner des conseils.

En savoir plus : info.pmu.fr/comment-parier/guide-des-paris#!/guide-des-paris/quinte_plus/principe