On ne badine plus avec la rhino

17 avril 2018

On ne badine plus avec la rhino

Plusieurs cas de vaccinations à la rhinopneumonie non conformes ont empêché les chevaux concernés de courir depuis le 31 mars, et encore mardi sur différents sites.

C’est à partir de cette date en effet que les chevaux qui ne sont pas vaccinés contre le grippe et la rhinopneumonie ne sont plus autorisés à courir. Les entraîneurs sont donc invités à vérifier soigneusement que le protocole, qui est le même que celui de la vaccination contre la grippe, a bien été respecté.

Les deux vaccinations sont obligatoires depuis le 1er janvier (seule le vaccin contre la grippe l’était jusqu’alors), mais les services vétérinaires de France Galop ont souhaité laisser aux professionnels trois mois pour mettre leurs chevaux en règle.

Au cours de cette grâce pédagogique, plusieurs alertes et informations –notamment par le biais d’un feuillet glissé dans les livrets signalétiques non-conformes- ont été envoyées à l’ensemble des 1 200 entraîneurs référencés par France Galop en France et à l’étranger, ainsi qu’aux associations de vétérinaires et à l’ensemble des personnels concernés, notamment les services vétérinaires présents sur les hippodromes.

Deux crises graves à la rhinopneumonie nous ont servis de leçons

Vendredi par exemple, à la veille du 31 mars, France Galop a envoyé une série d’e-mails à tous les entraîneurs, et un SMS est parti mardi soir qui leur était également adressé.

Cette mesure doit être prise très au sérieux. Il ne s’agit pas d’ajouter une contrainte administrative de plus. Il s’agit d’un problème de santé publique. Rappelons que deux alertes importantes, au printemps 2017 à Pau et l’hiver dernier à Cagnes-sur-mer, ont failli provoquer un arrêt des courses au niveau national, un arrêt dont les conséquences seraient incalculables.

Le protocole retenu pour la vaccination contre la rhinopneumonie est le même que pour la grippe, ce qui permet aux entraîneurs de synchroniser les séries d’injections. Une primo-vaccination faite de deux injections entre 21 et 92 jours, un rappel entre 150 et 215 jours suivant la seconde injection de primo-vaccination, puis un rappel moins d’un an après la précédente vaccination.

Passé le délai de 92 jours, il faut recommencer la procédure depuis le début et le cheval ne pourra donc courir que 21 + 4 jours francs plus tard.