Persian King à l'heure au rendez-vous de la Poule

12 mai 2019

Persian King à l'heure au rendez-vous de la Poule

Photo scoopdyga.com

Le grand favori Persian King (Kingman) n’a pas faibli à l’arrivée de The Emirates Poule d’Essai des Poulains (Gr1) et il s’est imposé d’une longueur devant Shaman (Shamardal) et San Donato (Lope de Vega), qui ont longtemps fait illusion en pleine piste. Associé à Pierre-Charles Boudot, le représentant de l’écurie Godolphin et Ballymore Thoroughbred, c’est-à-dire des familles Al Maktoum de Dubaï et Wildenstein, qui l’a élevé, le poulain a profité du décrochement à la corde de l’open-stretch pour trouver le passage et s’il a mis un peu de temps à trouver la cadence, il a ensuite pu contrôler la bonne fin de course de Shaman et San Donato en dehors. Graignes (Zoffany) a bien fini après avoir semblé avoir du mal à s’extirper du peloton. Le rentrant Anodor (Anodin), venu de loin pour avoir dû s’élancer tout en dehors des stalles de départ, a bien fini en retrait.

 

L’athlétique bai courait l’an dernier sous les couleurs de Ballymore Thoroughbred, son éleveur. Sa sœur par Australia a été retirée des ventes de Tattersalls auxquelles elle était inscrite en octobre. En revanche, sa sœur aînée Pretty Spirit (Invincible Spirit), qui n’a pas pu gagner, a été vendue 150 000 € en décembre dernier à Arqana.

C’est une famille somptueuse. Certes, Pretty Please (Dylan Thomas), la mère de Persian King, n’a gagné qu’une course sous les couleurs Wildenstein, pour ses débuts en avril de ses 3 ans, et elle a couru une fois encore un an après seulement et sans succès. Mais elle n’en est pas moins une sœur de l’étalon Planteur, de la famille, donc, de Policy Maker (Sadler’s Wells) et, plus loin, du crack Peintre Célèbre (Nureyev).

Persian King est engagé dans le QIPCO Prix du Jockey Club (Gr1) et le Juddmonte Grand Prix de Paris (Gr1).