L’activité des instances juridictionnelles de France Galop en 2018

11 avril 2019

L’activité des instances juridictionnelles de France Galop en 2018

Photos scoopdyga.com

Président du Conseil juridictionnel de France Galop, Antoine-Audoin Maggiar (photo ci-contre) a présenté devant le Comité de France Galop réuni le 1er avril dernier un compte-rendu des activités en 2018 des commissaires et des services qui leur sont rattachés.

Rappelons que l’année 2018 était la première où entrait en application la nouvelle doctrine de jugement des gênes en course, mise en œuvre à partir 31 mars 2018, soit pratiquement un an jour pour jour avant cette présentation. Cette nouveauté a eu un effet immédiat sur le nombre d’enquêtes déclenchées après l’arrivée sur l’ensemble du territoire, en réunion Premium comme en réunion « Hippodrome ».

Ainsi, le nombre total d’enquêtes de ce genre est passé, en 2018, de 421 à 216, soit une baisse de près de 50%. Plus précisément, le nombre d’arrivées modifiées a baissé plus encore, de 64% en passant de 50 à 18. Avant la réforme, la proportion d’arrivées modifiées atteignait 12%. Elle a été de 8% seulement en 2018 entre le 31 mars et le 31 décembre.

Il a souligné à cette occasion le rôle essentiel des secrétaires des commissaires qui assistent les commissaires de course à l’occasion des réunions premium.

Au total, 505 commissaires qui ont officié au galop en 2018, pour un total de 906. Le nombre total de courses au galop n’a pas évolué de façon significative l’an dernier puisqu’il s’élève à 7 045 contre 7 108 l’an passé.

Le département juridique courses est intervenu quant à lui dans 257 dossiers (+8%). 62 de ces dossiers concernaient des décisions sur le déroulement de courses. 52 étaient recevables et ont abouti à la modification de 16 décisions dont 5 à Paris -contre une seule en 2017 sur ces courses dites « parisiennes ». Pour rendre ces verdicts, les 12 commissaires de France Galop ont participé à 159 vacations.

Parallèlement, le nombre de contrôles en courses au titre de la lutte contre le dopage est resté stable en 2018 avec 12 000 prélèvements au galop, contre 9 000 pour l’ensemble des sports pratiqués par des athlètes humains. En outre, les contrôles à l’entraînement, déployés par France Galop depuis 1995, sont eux aussi restés au même niveau qu’en 2017 avec 945 chevaux prélevés dans ce cadre.