Historique du Jockey Club : un Derby à la française

25 mai 2023

Vadeni gagne le Qatar Prix du Jockey Club 2022 à Chantilly

photo scoopdyga.com

 

Juin, Chantilly

PRIX DU JOCKEY CLUB

 

Groupe 1, Poulains entiers et pouliches de 3 ans, 2 100 m, 1 500 000 €

Créé en 1836

Tenant du titre : Vadeni (m3, FRA par Churchill et Vadarena, par Monsun), appartenant à H H Aga Khan, élevé par Haras de S A Aga Khan, entraîné par Jean-Claude Rouget, monté par Christophe Soumillon.

Temps-record : 2'02''90, Sottsass (2019)

Le Prix du Jockey Club sera couru en 2023 pour la 183ème fois.

L'édition 2022

Dimanche 5 juin 2022, Hippodrome de Chantilly (Oise). – Offert à 7,80 au mutuel sur l’hippodrome après sa victoire dans le Prix de Guiche (Gr3) sur cette piste mais sur 1 800 mètres, Vadeni (Chruchill) a gagné très facilement la 182ème édition du Qatar Prix du Jockey Club (Gr1), battant le visiteur anglais El Bodegon (Kodiac) de 5 longueurs tandis que l’animateur et favori Modern Games (Dubawi) a dû se contenter de la troisième place à une encolure du deuxième. Pour l’élevage de l’Aga Khan, c’était une huitième victoire dans l’épreuve, une cinquième pour l’entraîneur Jean-Claude Rouget, et une quatrième pour le jockey Christophe Soumillon.

Après avoir galopé en cinquième position derrière Modern Games, qui est allé prendre la tête avec son 13 à la corde, Imperial Fighter, Yoozuna et El Bodegon, qui était à son intérieur, Vadeni a prononcé un effort décisif à l'entrée de la ligne droite et il a vite fait la différence pour ne plus être inquiété. 

Vadeni a débuté victorieusement à 2 ans à La Teste, en juillet sur 1 400 mètres. Il a confirmé ensuite sur 1 600 mètres dans le Critérium du Fonds Européen de l’Élevage (L) avant d’être battu pour la première fois quand il a terminé troisième d’El Bodegon dans le Prix de Condé (Gr3), sur 1 800 mètres en septembre à Longchamp. Cinquième pour sa rentrée dans le Prix de Fontainebleau (Gr3) sur 1 600 mètres, le représentant de l’Aga Khan s’était donc brillamment réhabilité dans le Prix de Guiche, gagné par 2,5 longueurs.

Il est aussi le meilleur produit de sa mère Vaderana (Monsun) qui avait déjà donné deux « black type », Vadsena (Makfi) et Vadiyann (Footstepsinthesand). Cette poulinière est une fille de l’excellente Vadawina (Unfuwain), lauréate du Prix Saint Alary (Gr1) qu’elle avait gagné de quatre longueurs. Sa courte carrière en course a été complétée par une fructueuse production au haras avec cinq lauréats au top niveau dont Vadamar (Dalakhani), lauréat du Prix du Conseil de Paris (Gr2), Vedouma (Dalakhani) et The Pentagon (Galileo).

Cette belle lignée maternelle remonte à des classiques comme Vazira (Sea the Stars), lauréate du Prix Saint Alary (Gr1), et Veda (Dansili), 2e de la Poule d’Essai des Pouliches (Gr1).

Trois produits de Vaderana sont passés en vente à Arqana. Morten Buskop Bloodstock avait acquis Vargar (Azamour) pour 57 000 € lors des ventes d’été 2017, Vadiyann (Footstepsinthesand) avait séduit McKeever / Chauvigny, qui avaient déboursé 180 000 € aux ventes de l’Arc. Enfin, sa sœur utérine Vardana (Awtad) a été acquise pour 80 000 € par Horizon Bloodstock Limited aux ventes d’élevage 2021.

 

 

Historique

Considéré comme l’équivalent français du Derby d’Epsom, le QIPCO Prix du Jockey Club est doté d’1,5 million d’euros. Il se disputait traditionnellement sur la même distance que son homologue anglais, soit 2.400 mètres (un mile et demi) mais il a été ramené à 2.100 mètres en 2005 pour s’en distinguer.

Chaque pays et certaines importantes régions d’élevage (Derby du Midi, Derby du Languedoc, Derby de l’Ouest), possède son propre Derby, terme générique qui qualifie la course, généralement pour 3 ans, la plus convoitée de la saison. Mais les conditions peuvent varier d’un pays à l’autre. Aux Etats-Unis, les « Derbies » se courent sur 2 000 mètres, voire plus court sur certains états. En Europe, et dans le reste du monde, ils sont généralement sur 2 400 mètres, à l’image de leur modèle anglais. À Hong-Kong, le Derby est réservé aux 4ans.

Le Prix du Jockey Club raccourci correspond à une évolution de l’élevage mondial vers des chevaux plus rapides, et à une progression dans la distance moins brutale entre la Poule d’Essai (1 600 mètres) et le Grand Prix de Paris (2 400 mètres).

Considérée par les puristes comme la plus « classique » des courses françaises, c’est une des premières créations de la « Société d’Encouragement pour l’amélioration des races de chevaux en France ». Celle-ci avait été fondée le 11 novembre 1833 pour répondre au « besoin général de donner aux courses une plus grande impulsion ».

Le premier Prix du Jockey Club eut lieu à Chantilly le 24 avril 1836 sur 2.500 mètres, distance maintenue jusqu’en 1842, puis réduite à 2.400 m jusqu’en 2004. En 2005, elle a été réduite à 2.100 mètres. Le Prix du Jockey Club n’a pas été disputé en 1871, de 1915 à 1918 et en 1940. Il a été couru à Versailles en 1848, à Longchamp en 1919, 1920, 1941, 1942, 1945, 1946 et 1947, au Tremblay en 1943 et 1944 (sur 2 300 m).

En 2020, la course s'est déroulée le 5 juillet après avoir retardée en raison de l'épidémie de coronavirus.

Le record du nombre de partants

28 partants en 1942 lors de la victoire de Magister.

Dead-Heats

Le juge fit afficher dead-heat (ex aequo) cinq fois à l’arrivée du Prix du Jockey Club. Deux fois les propriétaires décidèrent de recourir l’épreuve pour désigner le vainqueur. Ainsi obtinrent la victoire Renonce (au détriment de Prospero) en 1843 et Lion (au détriment de Diamant) en 1856. Trois fois les propriétaires choisirent de partager le prix, ce qui advint en 1882 entre Dandin et Saint-James, en 1886 entre Upas et Sycomore et en 1908 entre Sea Sick et Quintette. La création du Grand Prix de Paris fut vraisemblablement la raison de ce changement, car les propriétaires ne souhaitaient plus soumettre à un nouvel effort leur cheval appelé à participer deux semaines plus tard à la grande épreuve de Longchamp.

Longueurs

L’intervalle le plus court fut un nez en faveur de Ragmar sur Polaris Flight en 1996. Sept longueurs, c’est la marge la plus importante constatée entre le vainqueur et son suivant immédiat dans l’histoire de la course. C’est en 1989 que ce record fut établi par Old Vic. Viennent ensuite, avec six longueurs, Alcantara II (1911) et Holding Court (2000).

Le Jockey Club

L’origine du mot « Jockey Club » s’explique facilement. « Profitant des observations recueillies en Angleterre depuis trois cents ans », la Société d’Encouragement prend pour modèle le Jockey Club de Newmarket qui, né en 1752, régit les courses outre-Manche. Son code est copié et le nom de Jockey Club est donné au prix que la Société crée à Chantilly en 1836 à l’image du Derby (disputé à Epsom depuis 1780), le test suprême pour la sélection du pur sang. Qui plus est, le Cercle (aujourd’hui 2, rue Rabelais à Paris) que la Société ouvre en 1834 sera bientôt communément appelé Jockey Club.

Le premier Prix du Jockey Club disputé le 24 avril 1836 réunit cinq partants. Son vainqueur fut Frank élevé au haras de Glatigny aux portes de Versailles. Il était entraîné par Thomas Carter. Son jockey Tom Robinson (vingt-six ans) portait les couleurs (casaque orange, toque noire) de Lord Seymour qui s’adjugera l’épreuve encore les deux années suivantes et une quatrième fois en 1841. En 1839 la victoire fut pour Romulus, un élève du haras royal de Meudon portant les couleurs (casaque écarlate, toque gros bleu) du duc d’Orléans, fils du roi Louis-Philippe. En 1840, premier succès normand avec Tontine, élevée dans le Calvados au haras de Victot, sous les couleurs (casaque blanche, toque verte) d’Eugène Aumont.

Deux chevaux portant le même nom, Monarque, ont gagné le Prix du Jockey Club. Le premier (fils présumé de The Emperor) en 1855, pour son éleveur Alexandre Aumont, frère du précédent. Le second (fils de Saxifrage) en 1887 pour Paul Aumont, fils d’Alexandre. Le premier fut un reproducteur remarquable au haras de Dangu, chez le comte de Lagrange qui l’avait acquis en 1856. Pour le second, qui souffrait de boiteries intermittentes, ce fut la seule victoire de sa carrière.

Les pouliches

Huit pouliches ont gagné le Prix du Jockey Club : Lydia en 1837, Tontine en 1840, Poetess en 1841, Lanterne en 1844, Jouvence en 1853, Gabrielle d’Estrées en 1861, La Toucques en 1863 et Saltarelle en 1874. Les dernières meilleures performances obtenues par une pouliche ont été réalisées en 1958 quand Bella Paola fut deuxième à trois quarts de longueur de Tamanar et en 2008 par Natagora, troisième derrière Vision d’Etat et Famous Name. Deux autres pouliches ayant récemment couru le Prix du Jockey Club furent Paix Blanche (1992) et Moonlight Dance (1994), toutes deux portant les couleurs de Daniel Wildenstein.

Les visiteurs

Dix victoires étrangères à ce jour.


Jusqu’en 1946 le Prix du Jockey Club fut réservé aux chevaux nés et élevés en France. Cette restriction levée, les concurrents entraînés à l’étranger ne vinrent pas immédiatement. C’est seulement en 1975 que l’un d’eux, l’anglais Patch, occupa la deuxième place. Deux ans après, encore un premier accessit pour le visiteur irlandais Artaius. En 1982, première victoire d’un visiteur, celle d’Assert, appartenant à Robert Sangster, entraîné en Irlande par David O’Brien. Répétition dès l’année suivante qui enregistre le succès de Caerleon portant la même casaque, venu aussi de l’île d’Emeraude où il est entraîné par le célèbre Vincent O’Brien, le père de David. Une troisième victoire consécutive de la même équipe est stoppée par Darshaan qui se rend maître en 1984 de Sadler’s Wells, futur illustre étalon.

C’est en 1989 qu’est enregistrée la première victoire anglaise avec Old Vic entraîné à Newmarket par Henry Cecil. Dès 1990, autre victoire britannique avec Sanglamore entraîné par Roger Charlton. Les visiteurs portent maintenant à neuf le nombre de leurs incursions victorieuses grâce à quatre poulains venus d’Angleterre, en 1995 Celtic Swing entraîné par Lady Harries à Arundel, en 2000 Holding Court préparé à Newmarket par Michael Jarvis, en 2005 Shamardal, entraîné par Saeed Bin Suroor également à Newmarket, et en 2014, The Grey Gatsby apporte une nouvelle victoire à la Grande-Bretagne, plus précisément au Yorkshire, Mishriff, le lauréat de l'édition 2020, vient de Newmarket, de l'écurie de John Gosden. Enfin, St. Mark's Basilica, tenant du titre, était entraîné en Irlande par Aidan O'Brien.

Jockey Club, Derby et Arc de Triomphe

La date du Prix du Jockey Club et celle du Derby à Epsom sont trop rapprochées pour permettre une double participation. Toutefois, le calendrier aidant, il y eut quelques exceptions. En 1878, Insulaire, vainqueur à Chantilly le dimanche, se rendit le mercredi à Epsom où il se classa deuxième des vingt-deux partants. Et en 1914, gagnant à Epsom le 27 mai, Durbar se remit en piste à Chantilly le 14 juin mais se classa seulement quatrième.

Par contre, disposant d’un intervalle de trois à quatre semaines, le gagnant du Prix du Jockey Club peut tenter sa chance en Irlande dans le Derby irlandais au Curragh. Quatre chevaux ont réussi le doublé. Ce sont Assert (1982), Old Vic (1989), Dream Well (1998) et Montjeu (1999). Le dernier cheval ayant tenté le doublé fut Dalakhani en 2003, mais il échoua étant précédé au Curragh d’une demi-longueur par son compagnon d’écurie Alamshar.

Neuf vainqueurs du Prix du Jockey Club ont remporté ultérieurement le Prix de l’Arc de Triomphe (créé seulement en 1920). Ce sont : Ksar (1921), Mon Talisman (1927), Le Pacha (1941), Verso II (1943), Ardan (1944), Suave Dancer (1991), Peintre Célèbre (1997), Montjeu (1999) et Dalakhani (2003).

Et six chevaux placés deuxième dans le Prix du Jockey Club ont remporté ultérieurement le Prix de l’Arc de Triomphe : Biribi (1926), Kantar (1928), Tantième (1950, 1951), Bon Mot (1966), Trempolino (1987) et Subotica (1992).

Etalons

Etalons ayant produit au moins trois vainqueurs du Prix du Jockey Club :

  • Brûleur (4) père de Ksar (1921), Pot au Feu (1924), Madrigal (1926) et Hotweed (1929).
  • Pharis (4) père d’Ardan (1944), Scratch (1950), Auriban (1952) et Philius (1956).
  • Royal Oak (3) père de Poetess (1841), Plover (1842) et Porthos (1852).
  • Young Emilius (3) père de Renonce (1843), Fitz Emilius (1845) et Amalfi (1851).
  • Sadler’s Wells (3) père d’Old Vic (1989), Dream Well (1998) et Montjeu (1999).

Chevaux ayant gagné le Prix du Jockey Club et ayant produit un ou plusieurs vainqueurs de la même course :

  • Monarque (1855) père de Patricien (1867) et Consul (1869).
  • Consul (1869) père de Kilt (1876) et Albion (1881).
  • Upas (1886) père d’Omnium II (1895).
  • Little Duck (1884) père de Champaubert (1896).
  • Gardefeu (1898) père de Quintette (1908).
  • Perth (1899) père d’Alcantara II (1911).
  • Champaubert (1896) père de Friant II (1912).
  • Négofol (1909) père de Tchad (1919).
  • Ksar (1921) père de Tourbillon (1931) et Thor (1933).
  • Mon Talisman (1927) père de Clairvoyant (1937).
  • Hotweed (1929) père de Pearlweed (1935).
  • Tourbillon (1931) père de Cillas (1938) et Coaraze (1945).
  • Pharis (1939) père d’Ardan (1944), Scratch (1950) et Philius (1956).
  • Prince Chevalier (1946) père de Charlottesville (1960).
  • Val de Loir (1962) père de Val de l’Orne (1975).
  • Bikala (1981) père de Polytain (1992).
  • Darshaan (1984) père de Dalakhani (2003).
  • Hernando (1993) père de Holding Court (2000) et de Sulamani (2002).
  • Dalakhani (2003) père de Reliable Man (2011).
  • Shamardal (2005) père de Lope de Vega (2010).

Poulinières 


Pouliche ayant gagné le Prix du Jockey Club et ayant produit un vainqueur de la même course : Poetess (1841), mère de Monarque (1855).

Poulinières ayant produit plusieurs vainqueurs du Prix du Jockey Club :

  • Tarantella, mère de Gambetti (1848) et Amalfi (1851).
  • Currency, mère de Saint-Germain (1850) et Jouvence (1853).
  • Perplexité, mère de Chêne Royal (1892) et Palmiste (1897).
  • Irish Bird, mère de Bikala (1981) et Assert (1982).
  • Soul Dream, mère de Dream Well (1998) et Sulamani (2002).

 

Propriétaires

  • Marcel Boussac (12 victoires) : Ramus (1922), Tourbillon (1931), Thor (1933), Cillas (1938), Pharis (1939), Ardan (1944), Coaraze (1945), Sandjar (1947), Scratch (1950), Auriban (1952), Philius (1956) et Acamas (1978).
  • Frédéric de Lagrange (8 victoires) : Ventre Saint Gris (1858), Black Prince (1859), Gabrielle d’Estrées (1861), Consul (1869), Insulaire (1878), Zut (1879), Albion (1881) et Dandin (1882).
  • Aga Khan IV (8 victoires) : Charlottesville (1960), Top Ville (1979), Darshaan (1984), Mouktar (1985), Natroun (1987), Dalakhani (2003), Darsi (2006), Vadeni (2022).
  • Auguste Lupin (6 victoires) : Gambetti (1848), Saint-Germain (1850), Amalfi (1851), Jouvence (1853), Potocki (1857) et Salvator (1875).

Entraîneurs

  • Tom Jennings (10 victoires) : Porthos (1852), Monarque (1855), Ventre Saint Gris (1858), Black Prince (1859), Gabrielle d’Estrées (1861), Consul (1869), Insulaire (1878), Zut (1879), Albion (1881) et Dandin (1882), les deux premiers sous les couleurs d’Alexandre Aumont, les huit autres sous celles de Frédéric de Lagrange.
  • Thomas Carter (6 victoires) : Frank (1836), Lydia (1837), Vendredi (1838), Meudon (1846), Experience (1849) et Celebrity (1854).
  • François Mathet (6 victoires) : Reliance (1965), Tapalqué (1968), Sassafras (1970), Rheffic (1971), Crystal Palace (1977) et Top Ville (1979).
  • Charles Semblat (6 victoires) : Ardan (1944), Coaraze (1945), Sandjar (1947), Scratch (1950), Auriban (1952) et Le Petit Prince (1954).
  • Alain de Royer-Dupré (6 victoires) : Darshaan (1984), Mouktar (1985), Natroun (1987), Dalakhani (2003), Darsi (2006) et Reliable Man (2011).
  • Pascal Bary (6 victoires) : Celtic Arms (1994), Ragmar (1996), Dream Well (1998), Sulamani (2002), Blue Canari (2004) et Study of Man (2018).
  • Jean-Claude Rouget (5 victoires) : Le Havre (2009), Almanzor (2016), Brametot (2017), Sottsass (2019), Vadeni (2022).

Seulement deux femmes ont entraîné un lauréat du Prix du Jockey Club : Christiane Head (Bering en 1986) et Lady Herries (Celtic Swing en 1995).

Jockeys


  • Yves Saint-Martin (9 victoires): Reliance (1965), Nelcius (1966), Tapalqué (1968), Sassafras (1970), Acamas (1978), Top Ville (1979), Darshaan (1984), Mouktar (1985) et Natroun (1987).
  • George Stern (6 victoires) : Saxon (1901), Ajax (1904), Quintette (1908), Dagor (1913), Sardanapale (1914) et Ramus (1922).
  • J. Goater (4 victoires) : Insulaire (1878), Zut (1879), Albion (1881) et Dandin (1882).
  • Charles Semblat (4 victoires) : Belfonds (1925), Mon Talisman (1927), Pearlweed (1935) et Clairvoyant (1937).
  • Charles Elliott (4 victoires) : Tourbillon (1931), Thor (1933), Cillas (1938) et Pharis (1939).
  • Freddy Head (4 victoires) : Goodly (1969), Roi Lear (1973), Val de l’Orne (1975) et Youth (1976).
  • Cash Asmussen (4 victoires) : Suave Dancer (1991), Hernando (1993), Dream Well (1998) et Montjeu (1999).
  • Christophe Soumillon (4 victoires) : Anaba Blue (2001), Dalakhani (2003), Darsi (2006), Vadeni (2022).
  • Edward Flatman (3 victoires) : Lydia (1837), Meudon (1846) et Lion (1856).
  • Charles Pratt (3 victoires) : Gontran (1865), Florentin (1866) et Bigarreau (1870).
  • Tom Lane (3 victoires) : Stuart (1886), Ragotsky (1893) et Perth (1899).
  • Milton Henry (3 victoires) : Mordant (1907), Sea Sick (1908) et Alcantara II (1911).
  • Guy Garner (3 victoires) : Pot au Feu (1924), Madrigal (1926) et Hotweed (1929).
  • William Johnstone (3 victoires) : Bey (1948), Scratch (1950) et Auriban (1952).
  • Pat Eddery (3 victoires) : Caerleon (1983), Hours After (1988) et Sanglamore (1990).
  • Lanfranco Dettori (3 victoires) : Polytain (1992), Shamardal (2005), Lawman (2007).
  • Gérald Mossé (3 victoires) : Celtic Arms (1994), Ragmar (1996), Reliable Man (2011).
  • Ioritz Mendizabal (3 victoires) : Vision d'État (2008), Mishriff (2020), St. Mark's Basilica (2021).

Et notamment...

  • Olivier Peslier (2 victoires) : Peintre Célèbre (1997), Intello (2013).
  • Thierry Thulliez (2 victoires): Sulamani (2002), Blue Canari (2004).
  • Cristian Demuro (2 victoires) : Brametot (2017), Sottsass (2019).

Le plus jeune jockey ayant remporté le Prix du Jockey Club est George Stern. Né le 29 septembre 1883, il avait dix-sept ans, huit mois et cinq jours quand il monta victorieusement Saxon le 2 juin 1901. Il est suivi de Serge Gorli, né le 1er janvier 1963, qui avait dix-huit ans, cinq mois et sept jours quand il mena à la victoire Bikala le 7 juin 1981.