Historique du Grand Prix de Saint-Cloud : un sacre en été

3 juillet 2022

Alpinista remporte le Grand Prix de Saint-Cloud 2022.

Photo scoopdyga.com

Juin-Juillet, Saint-Cloud

 

GRAND PRIX DE SAINT-CLOUD

 

Groupe 1, 4 ans et au-dessus, 2 400 mètres, 400 000 €

 

Créé en 1904 (Prix du Président de la République)

 

Tenant du titre : Alpinista (f5 GB par Frankel et Alwilda, par Kingmambo), appartenant à Kirsten Rausing, élevée par Kirsten Rausing, entraînée par Mark Prescott, monté par Luke Morris.

Record de la course : 2'26"15, Alpinista en 2022

Le Grand Prix de Saint-Cloud se aura lieu en 2023 pour la 115ème fois.

 

L'édition 2022

Dimanche 3 juillet 2022, Hippodrome de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine). – C’est une course à l’anglaise qui s’est déroulée sur les 2 400 mètres du Val d’Or à l’occasion du 114ème Grand Prix de Saint-Cloud (Gr1) et c’est grâce à ce déroulement spécifique que la lauréate, Alpinista (Frankel), a pu battre un record du parcours détenu depuis… 35 ans par Moon Madness ! Rentrante après 238 jours d’absence, la représentante de Kirsten Rausing s’est malgré tout imposée pour la sixième fois consécutive, remportant aussi son quatrième Groupe 1, une performance à mettre à l’actif de son entraîneur, Mark Prescott, puisqu’il a su préparer sa pensionnaire de 5 ans de façon à ce qu’elle donne le meilleur d’elle-même dès cette tardive rentrée sur une piste sans doute un peu légère (bon à souple, 3.3) pour ses aptitudes.

Pilotée par Luke Morris, la jument était à l’entrée du tournant final encore à l’arrière-garde avec Bubble Gift (Nathaniel) et Sweet Lady (Lope de Vega) dans un peloton toutefois bien groupé et mené depuis le début à vive allure par High Definition (Galileo) et Lone Eagle (Gamlielo), suivis par Baratti (Frankel) -le 1 à la corde- et Mare Australis (Australia), le deuxième favori de la course. Grand favori après sa bonne rentrée à Ascot, et cette fois malgré son 9 à la corde, le troisième du Derby 2021 Hurricane Lane (Frankel), gagnant du Derby d'irlande et du Grand Prix de Paris, était parqué en dehors de ce peloton, peut-être justement motivé pour ne pas laisser au cheval à battre le loisir de se rabattre.

High Definition a parcouru les premiers 1 400 mètres et les premiers 1600 mètres à des allures de Derby d’Epsom -ou de mile de premier plan- en 1’26’’51 et 1’38’’65. Ce sont des temps de passage de deux secondes meilleurs que ceux de Mare Australis (Australia) dans le Grand Prix de Chantilly (Gr2) dernièrement, ou de Simca Mille dans le Prix du Lys Longines (Gr2) sur une piste également à 3.3. À l’entrée de la ligne droite, toutefois, Mare Australis semblait encore avoir toutes ses chances après un parcours à couvert mais le représentant du Gestüt Schlenderhan n’a pu accélérer, et il s’est même éteint rapidement, comme Hurricane Lane, finalement avant-dernier… Alpinista a en revanche continué d’accélérer dans la ligne droite pour boucler les dernier 600 mètres en moins de 35’’, battant ainsi un brave Baratti d’une bonne longueur avec Bubble Gift en troisième position à une encolure seulement. Sweet lady (Lope de Vega) a bien fini, quatrième à 3 longueurs.

Alpinista avait déjà couru deux fois en France, à 2 et 3 ans, puisqu’elle terminait quatrième dans le Prix d’Aumale (Gr3) de Savarin en 2019, puis quatrième pour sa rentrée à 3 ans, déjà en juillet dans le Prix Madame Jean Couturié (L) à Vichy en juillet 2020. Deuxième plus tard des Yorkshire Oaks (Gr1) de Love, elle est désormais invaincue depuis sa rentrée en 2021, lorsqu’elle a gagné dès avril une Listed à Goodwood. Depuis, elle a gagné les Lancashire Oaks (Gr2), le Grand Prix de Berlin (Gr1), Le Prix d’Europe (Gr1) à Cologne, et le Grand Prix de Bavière (Gr1) à Münich.

Élevée en Grande-Bretagne par sa propriétaire Kirsten Rausing, Alpinista est issue d’Alwilda (Hernando), gagnante de Listed en Allemagne, sœur d’Algometer (Archipenko), notamment placé du Prix Maurice de Nieuil (Gr2). Ils sont issus d’Albanova (Alzao), triple gagnante de Groupe 1 en Allemagne, propre sœur d’Alborada (Alzao), gagnante des Champion Stakes (Gr1).

Historique

Longtemps l’occasion d’une première rencontre entre les meilleurs 3 ans sur la distance classique de 2 400 mètres et leurs aînés, à l’image du Qatar Prix de l’Arc de Triomphe, le Grand Prix de Saint-Cloud est devenu une course exclusivement réservée aux chevaux de 4 ans et plus en 2005, lors de la refonte du programme classique français.

Les meilleurs poulains n’y allaient plus de toute façon, car leurs entraîneurs jugeaient souvent cette tentative trop difficile, même si au mois de juillet, les aînés rendaient plus de poids à leurs cadets qu’en octobre dans le Qatar Prix de l’Arc de Triomphe : les 3 ans reçoivent 13 livres des chevaux d’âge début juillet, mais seulement 7 début octobre.

Le Grand Prix de Saint-Cloud est souvent, dans la continuité du Prix Ganay, choisi par les entourages des meilleurs chevaux d’âge pour une première tentative de l’année sur la distance du Qatar Prix de l’Arc de Triomphe, vers lequel il mène évidemment, mais pas nécessairement, car des chevaux prêts plus tôt dans la saison, souvent des anglais, y voient déjà l’occasion d’une consécration...

La course a été créée en 1904 à Maisons-Laffitte sous le nom de Prix du Président de la République. Il faudra la Seconde Guerre mondiale et la fin de la Troisième République pour que la grande épreuve opposant les 3 ans et leurs aînés échange son nom contre celui de Grand Prix de Saint-Cloud, ce qui advint en 1941. La distance fut de 2.500 mètres jusqu’en 1986. Il fut couru à Maisons-Laffitte de 1904 à 1914, en 1943 et 1945 ; à Longchamp en 1941 et 1942 ; au Tremblay en 1944. Il ne fut pas couru de 1915 à 1918 et en 1940 du fait de la guerre.

Cette course fut pendant quatre-vingt-dix ans l’épreuve principale organisée par la Société Sportive d’Encouragement qui faisait courir sur trois hippodromes : Maisons-Laffitte, Saint-Cloud et Enghien. Créée en 1887, la Société Sportive d’Encouragement fusionna avec les autres sociétés de courses parisiennes fin 1994 pour constituer une structure commune, « France Galop, Société d’Encouragement pour l’amélioration des races de chevaux en France ».  À l’origine le but des dirigeants fut de créer une épreuve internationale permettant de confronter les chevaux de 3 ans avec leurs aînés. Pour les 3 ans – déjà appelés à disputer le Prix du Jockey Club sur 2 400 mètres à Chantilly, puis deux semaines plus tard le Grand Prix de Paris sur 3 000 mètres à Longchamp – leur demander d’affronter leurs aînés peu après – une semaine à partir de 1909 – c’était leur imposer un sévère défi. Ils menèrent à bien leur tâche puisqu’ils fournirent les trois premiers lauréats.

Autre intérêt, les engagements souscrits seulement deux mois avant la course permettaient la participation de chevaux qui n’avaient pu disputer les épreuves classiques dont les engagements avaient alors lieu avant la naissance ou l’année de la naissance. Par ailleurs l’allocation de 100 000 F pour le vainqueur plaçait le Prix du Président de la République au cinquième rang des courses françaises les plus richement dotées. Ainsi en 1904, le Grand Prix de Paris procura à son gagnant Ajax 200 000 F plus 72 500 F au titre des entrées qui revenaient alors de droit au vainqueur. Pour sa victoire dans le Prix du Jockey Club le même Ajax reçut 100 000 F plus 102 500 F d’entrées. La lauréate du Prix de Diane Profane perçut 50 000 F plus 57 200 F d’entrées. Pour sa victoire dans le Prix du Conseil Municipal, Presto II reçut 100 000 F plus 4 300 F d’entrées. Quant à Gouvernant, premier à inscrire son nom au palmarès du Prix du Président de la République, il reçut 100 000 F net, la Société Sportive d’Encouragement gardant alors les entrées pour elle. A noter que trois vainqueurs de quatre de ces cinq courses (Ajax, Profane et Gouvernant) appartenaient à une même personne, Edmond Blanc également propriétaire de l’hippodrome de Saint-Cloud où étaient alors entraînés ses chevaux (voir plus loin).

De 1904 à 1939 (soit 32 épreuves), les 3 ans fournirent le plus grand nombre de partants, mais progressivement ils se firent plus rares et leur absence permanente a décidé les organisateurs du programme de réserver le Grand Prix de Saint-Cloud aux chevaux d’âge à compter de 2005. Autre modification, il est couru une semaine plus tôt, non plus le premier dimanche de juillet, mais le dernier dimanche de juin, laissé vacant par le report du Grand Prix de Paris au 14 juillet.

A deux reprises, on enregistra un dead-heat (ex æquo), entre Burgos et Oroso (1956) et entre Dunette et Shakapour (1980.

Le record des partants, vingt, fut enregistré en 1968. Le plus petit nombre, quatre, fut constaté en 1997 et en 2000, les cracks Helissio et Montjeu ayant provoqué le vide.

Doublés 

Bien que de nombreux chevaux aient tenté leur chance à plusieurs reprises dans le Grand Prix de Saint-Cloud, cinq seulement sont parvenus à enlever la course deux fois. Ce sont Nino (1926, 1927), Tanerko (1957, 1958), Rheingold (1972, 1973), Helissio (1996, 1997) et Ange Gabriel (2002, 2003).

Des lauréats du Grand Prix de Paris s’étant présentés au départ du Grand Prix de Saint-Cloud, cinq réalisèrent le doublé : Finasseur (1905), Verdun (1909), Sardanapale (1914), Barneveldt (1931), Exceller (à 4 ans, 1977) et Méandre (à 4 ans en 2012) . Plus heureux furent les gagnants du Prix du Jockey Club qui obtinrent environ le double de victoires, dix : Finasseur (1905), Maintenon (1906), Sea Sick (1908), Sardanapale (1914), Pot au Feu (1924), Mon Talisman (à 4 ans, 1928), Ardan (à 4 ans, 1945), Coaraze (à 4 ans, 1946), Herbager (1959) et Montjeu (à 4 ans, 2000). On voit donc que deux chevaux seulement ont réalisé le triplé Jockey Club-Grand Prix de Paris-Grand Prix de Saint-Cloud, Finasseur (1905) et Sardanapale (1914).

Au palmarès du Grand Prix de Saint-Cloud, on relève trois héros du Derby d’Epsom, Relko (à 4 ans, 1964), Sea Bird (1965) et Teenoso (à 4 ans, 1983) ainsi que quatre deuxième, Dicta Drake (1961), Gyr (1970), Rheingold (à 3 et 4 ans, 1972, 1973) et Glint of Gold (à 4 ans, 1982).

Au féminin


Elles ont été victorieuses à 12 reprises. Ce sont Corrida à 4 ans (1936), Banassa à 4 ans (1954), Dahlia à 4 ans (1974), Riverqueen à 3 ans (1976), Dunette à 4 ans (1980), User Friendly à 4 ans (1993), Pride à 6 ans (2006), Plumania à 4 ans (2010), Sarafina à 4 ans (2011), Trève à 5 ans (2015), Coronet à 5 ans (2019), Alpinista à 5 ans (2022).

Seulement trois lauréates du Prix de Diane Longines sont parvenues à gagner le Grand Prix de Saint-Cloud. Il s’agit de Dunette, victorieuse à 4 ans en 1980, partageant toutefois la victoire avec le 3 ans Shakapour ; Sarafina, lauréate à 4 ans en 2011, et Trève, gagnante à 5 ans en 2015.

Le Grand Prix de Saint-Cloud et le Prix de l’Arc de Triomphe

Cadum fut en 1925 le premier lauréat du Grand Prix de Saint-Cloud à franchir en tête la ligne d’arrivée dans le Prix de l’Arc de Triomphe. Mais ayant gêné Priori, il fut rétrogradé à la seconde place. Depuis, seulement onze chevaux sont parvenus à remporter les deux épreuves. Ce sont Mon Talisman (1927 à 3 ans l’Arc, en 1928 le GPSC), Corrida (1936 à 4 ans les deux courses et encore l’Arc à 5 ans), Djebel (1942 à 5 ans les deux courses), Ardan (1944 à 3 ans l’Arc, en 1945 le GPSC), Exbury (1963 à 4 ans les deux courses), Sea Bird (1965 à 3 ans les deux courses), Rheingold (1972 à 3 ans le GPSC et à 4 ans les deux courses), Carnegie (1994 à 3 ans l’Arc, en 1995 le GPSC), Helissio (1996 à 3 ans les deux courses, en 1997 le GPSC), Montjeu (1999 à 3 ans l’Arc, en 2000 le GPSC) et Trève (L’Arc à 3 ans en 2013 et 4 ans en 2014, le GPSC à 5 ans en 2015).

Les visiteurs

Ils sont 22 dont la participation fut victorieuse. Aucun d’eux n’est parvenu à gagner la course avant la Première Guerre mondiale. Durant cette période la meilleure performance fut celle de Mushroom qui n’échoua que d’une encolure contre Ossian en 1911. La première victoire étrangère fut celle acquise en 1921 par Pomme de Terre (anglais, comme son nom ne l’indique pas) suivie de celle obtenue par le belge Prince Rose en 1932. La troisième victoire fut enregistrée en 1968 qui vit un nombre record de concurrents, vingt, dont l’élu fut un 4 ans entraîné à Newmarket par Noël Murless, Hopeful Venture, portant les couleurs royales de la reine Elizabeth d’Angleterre. Il parvint à prendre une encolure à Minamoto alors que le favori Vaguely Noble (7/10), longtemps attardé, devait se contenter de la troisième place à deux longueurs. Nouvelles victoires anglaises en 1972 et 1973, acquises par le même cheval Rheingold qui, la seconde année, préludait à son succès dans le Prix de l’Arc de Triomphe. Ce sont trois victoires consécutives que les britanniques allaient ensuite mettre à leur actif, en 1982 et 1983 avec les propres frères Glint of Gold et Diamond Shoal portant la même casaque (celle de leur éleveur Paul Mellon) que leur père le champion Mill Reef ; en 1984 avec Teenoso monté par un Lester Piggott déchaîné obtenant l’avantage d’une encolure. La neuvième victoire étrangère fut obtenue en 1986 par le champion allemand Acatenango que montait le champion jockey américain Steve Cauthen exerçant alors son talent en Europe. Nouveau doublé d’un propriétaire étranger en 1987 et 1989 avec les frères utérins Moon Madness et Sheriff’s Star portant les couleurs britanniques de la duchesse de Norfolk. La douzième victoire étrangère fut en 1993 celle de la pouliche User Friendly, entraînée à Newmarket par Clive Brittain, qui s’était classée deuxième de l’Arc de Triomphe l’année précédente derrière Subotica. La treizième victoire étrangère eut lieu en 1999 quand le 4 ans japonais El Condor Pasa se rendit maître de l’allemand Tiger Hill. Ce faisant, El Condor Pasa préludait à sa magnifique prestation automnale dans le Prix de l’Arc de Triomphe où seul Montjeu parvint à le devancer. Les cinq dernières victoires étrangères sont toutes fraîches, obtenues en 2004 par l’anglais Gamut entraîné par Michael Stoute et monté par le jockey vedette Kieren Fallon ; en 2005 par un autre anglais, Alkaased entraîné par Luca Cumani et monté par une autre star, Lanfranco Dettori ; et en 2007 par un autre élève de Sir Michael Stoute, Mountain High, encore piloté par Kieren Fallon ; et en 2008 par Youmzain, entraîné par Mick Channon et monté par Richard Hughes ; et en 2009 encore par un élève de Michael Stoute, Spanish Moon monté par Ryan-L. Moore; en 2013 par le 4 ans allemand Novellist (préludant à sa victoire fin juillet à Ascot dans les King George VI and Queen Elizabeth Stakes) avec pour pilote encore Ryan Moore. L’année suivante, Mme Henry Cecil sella son premier lauréat dans la course, Noble Mission, frère utérin du crack miler Frankel. En 2019, l'anglaise Coronet a ajouté une vingtième et unième victoire au compteur des visiteurs, suivie par Broome pour l'irlande en 2021 et Alpinista pour la Grande-Bretagne en 2022

S’il convient d’attribuer au Japon la victoire d’El Condor Pasa, on doit aussi reconnaître qu’il naquit au Kentucky chez Kihachiro Watanabe qui l’importa foal dans l’empire du Soleil-Levant. Le continent asiatique n’est donc pas encore le berceau d’un vainqueur du Grand Prix de Saint-Cloud. Par contre la course peut se prévaloir d’un lauréat né en Océanie, Strawberry Road, vainqueur en 1985, venu d'Australie pour être entraîné en France.

Etalons

Cinq étalons ont produit au moins trois vainqueurs du Grand Prix de Saint-Cloud.

  • Clarissimus père de Nino (1926, 1927) et Feb (1930).
  • Tourbillon père de Djebel (1942), Coaraze (1946) et Magnific (1953).
  • Tantième père de Tanerko (1957, 1958) et Match (1962).
  • Vaguely Noble père de Dahlia (1974), Exceller (1977) et Gay Mecene (1979).
  • Sadler’s Wells père de In the Wings (1990), Carnegie (1995) et Montjeu (2000).

Poulinières

Au palmarès on relève le nom de cinq poulinières ayant chacune produit deux vainqueurs de la course. Il s’agit de Spring Cleaning, mère de Cadum (1925) et Bubbles (1929), de Montagnana, mère de Ocarina (1950) et Violoncelle (1951), de Relance, mère de Match (1962) et Relko (1964), de Crown Treasure, mère de Glint of Gold (1982) et Diamond Shoal (1983), et de Castle Moon, mère de Moon Madness (1987) et Sheriff’s Star (1989).

 

Propriétaires

  • Marcel Boussac : Corrida (1936), Djebel (1942), Ardan (1945), Coaraze (1946) et Goyama (1948).
  • Aga Khan IV (5 victoires) : Sheshoon (1960), Shakapour (1980), Akarad (1981), Sarafina (2011) et Zarak (2017).
  • Edouard de Rothschild (4 victoires) : Prédicateur (1913), Cadum (1925), Bubbles (1929) et Genièvre (1939).
  • François Dupré (4 victoires) : Tanerko (1957, 1958), Match (1962) et Relko (1964).
  • Daniel Wildenstein (4 victoires) : Felicio (1969), Strawberry Road (1985), Epervier Bleu (1991) et Pistolet Bleu (1992).

Au total, la famille Rothschild totalise onze succès : quatre pour Edouard, trois pour Maurice (Verdun en 1909, Ossian en 1911 et Sardanapale en 1914), trois autres pour Guy (Ocarina en 1950, Violoncelle en 1951 et Exbury en 1963), puis un pour la casaque familiale avec Méandre, vainqueur en 2012.
 

Entraîneurs

  • André Fabre (8 victoires) : Village Star (1988), In the Wings (1990), Apple Tree (1994), Carnegie (1995), Fragrant Mix (1998), Plumania (2010), Méandre (2012) et Waldgeist (2018).  
  • François Mathet (7 victoires) : Tanerko (1957, 1958), Match (1962), Relko (1964), Exceller (1977), Shakapour (1980) et Akarad (1981).

Deux femmes ont entraîné un vainqueur du Grand Prix de Saint-Cloud. Il s’agit de Lady Herries, entraîneur de Sheriff’s Star (1989), appartenant à sa mère, la duchesse de Norfolk, et de Christiane Head, qui a sellé Trève, lauréate en 2015.


Jockeys

  • Yves Saint-Martin (7 victoires) : Relko (1964), Rheingold (1972, 1973), Dahlia (1974), Shakapour (1980), Akarad (1981) et Strawberry Road (1985).
  • Thierry Jarnet (5 victoires) : Apple Tree (1994), Carnegie (1995), Ange Gabriel (2002, 2003) et Trève (2015) ;
  • Cash Asmussen (4 victoires) : Village Star (1988), In the Wings (1990), Helissio (1997) et Montjeu (2000).