French touch à Goodwood

31 juillet 2019

French touch à Goodwood

Photos scoopdyga.com

Le premier des cinq jours du meeting de Goodwood, mardi dans le sud de l'Angleterre, a rappelé l'influence du circuit français sur l'élevage européen. Le troisième succès de Stradivarius (Sea the Stars) dans la Goodwood Cup (Gr2), sur 3 200 mètres est l'occasion de rappeler que sa mère, Private Life (Bering, photo à droite) a été élevée en France par les Wildenstein, dont elle portait les couleurs lorsqu'elle s'est placée de Listed sous l'entraînement d'André Fabre. Sa propre mère Poughkeepsie est une fille de la championne Pawneese.

Gagnant des Qatar Vintage Stakes (Gr2) mardi, le 2ans de l'écurie Godolphin Pinatubo (Shamardal, photo à gauche), dont le père a gagné la première édition du Prix du Jockey Club (Gr1) disputée sur 2 100 mètres, est un fils de Lava Flow (Dalakhani, photo ci-dessous), lauréate d'un Prix de la Seine (L) sous l'entraînement -encore !- d'André Fabre. Sa mère Mount Elbrus (Barathea) a aussi gagné au niveau Listed entraînée par Henri-Alex Pantall.

En fin de journée, deux poulains prometteurs, Cobra Eye (Kodiac) et Fuwayrit (Gutaifan), se sont entrebattus jusqu'au poteau dans un maiden sur 1 200 mètres remporté par le premier d'une courte tête. Le gagnant appartient à Phoenix Thoroughbreds, un syndicat international d'investisseurs qui l'a acheté à Arqana yearling pour 150 000 €. Le second débutait. Il est entraîné par Mark Johnston, a été adjugé 16 000 € aux ventes Arqana de yearlings également, puis il a été racheté en mai dernier pour 20 000 € aux ventes de 2ans monté Arqana à Deauville.