16 December 2019
Photo scoopdyga.com
Lorsque vous m’avez choisi il y a quatre ans, nous avons affronté une situation à laquelle personne autour de cette table ne s’attendait dans de telles proportions.
Le PMU plongeait et avec lui toute notre filière.
J’avais formulé un certain nombre de propositions, mais il a rapidement fallu se rendre à l’évidence qu’une priorité nous était imposée : redresser les comptes et fortifier notre Institution.
Nous avons mené cet énorme chantier avec ceux qui ont siégé ici pendant quatre ans. Nous avons travaillé jour après jour, pour parvenir à l’équilibre que nous connaissons aujourd’hui. Si nous n’avions pas consacré toute notre énergie et nos efforts à cela, nous ne pourrions pas, aujourd’hui, réfléchir ensemble à l’avenir des courses françaises.
Les travaux et les sacrifices ont été très importants pour les socioprofessionnels, pour les régions, pour le PMU et pour France Galop.
Les décisions prises ici et orchestrées par la Direction générale de France Galop n’ont pas toujours fait l’unanimité. Mais elles étaient indispensables et ont été mises en œuvre avec courage. Parfois, nous nous sommes trompés. Mais quand cela a été le cas, nous avons su le reconnaître et revenir en arrière, comme je désire le faire concernant la prime aux vieux chevaux qui sera bientôt rétablie.
Aujourd’hui, nous pouvons collectivement être heureux d’avoir ramené les courses sur une voie rassurante. L’avenir s’envisage dorénavant avec plus de sérénité et d’ambition.
Depuis quelques années, les indicateurs étaient négatifs. Personne ne veut le revivre. C’est pourquoi, au cours des derniers mois, j’ai travaillé à un plan de relance.
La mise en œuvre d’importantes réformes économiques était une base. Elle nous permet dorénavant de lancer une politique énergique pour notre activité.
Les bonnes idées ne manquent pas. Vous les avez exprimées lors de la campagne électorale et au cours des échanges que j’ai eus avec les membres associés.
Mais les bonnes idées se suffisent-elles à elles-mêmes ? Non.
Je vais prendre un exemple. La création d’un nouveau pari PMU. Beaucoup l’appellent de leurs vœux. Je le comprends parfaitement. Alors partons du principe que le PMU va lancer un nouveau pari pour augmenter son chiffre d’affaires. Que va-t-il se passer ? Quel sera l’effet bénéfique réel de cette nouvelle offre ? Sans doute, c’est à souhaiter, ce nouveau pari va intéresser des parieurs au sein de notre clientèle actuelle… mais il ne suscitera pas un recrutement massif de nouveaux clients. Pourquoi ? Parce qu’aujourd’hui, d’après une étude menée auprès d’un échantillon représentatif des français âgés de plus de 15 ans, seuls 18% des sondés déclarent manifester de la considération pour les courses de chevaux. Par comparaison, le football, c’est un Français sur deux. La plupart des sports sont devant nous, même le volley-ball avec 22%.
Ces 18%, c’est notre bassin de clientèle.
Mais c’est aussi notre plafond de verre.
Si nous n’augmentons pas ce chiffre, nous pouvons faire tout ce que nous voulons. Nous pouvons lancer un nouveau pari, plus communiquer sur l’Arc ou le Diane, déplacer une réunion du samedi au dimanche, augmenter l’allocation de telle ou telle course.
Nos efforts seront vains.
Pourquoi ? Parce que nous ne toucherons au maximum que 18% de la population française.
Ce chiffre, c’est notre mur de Berlin. Nous voulons plus de parieurs ? Plus de monde sur les hippodromes ? Plus de propriétaires ? Pour cela, nous devons élargir notre public cible.
La bonne nouvelle, c’est que le mur de Berlin est tombé. Voilà qui doit nous conduire à redevenir ce que nous sommes : des gens passionnés, travailleurs, créatifs, résolument et viscéralement positifs.
Alors la question est la suivante : comment fait-on tomber le mur ?
L’enjeu, l’enjeu décisif pour lequel nous devons nous battre aujourd’hui, c’est de repasser au-dessus de cet insuffisant 18%. Ce doit être le guide de notre action. Notre obsession dans les quatre années qui viennent.
Pour faire tomber le mur, la bonne méthode, c’est de regarder ce qui, dans les courses, peut toucher les Français – afin de les rallier à notre passion.
18% des Français s’intéressent aux courses. Mais dans une enquête récente, la Fédération française d’équitation relevait que le cheval est aimé de plus de 90% des Français. C’est même leur animal préféré avec le chien et le chat dans un sondage Ipsos de 2005.
Le cheval. Celui que nous élevons, celui que nous possédons, celui que nous entraînons, celui que nous montons.
Quel chiffre prometteur !
Le cheval, c’est aussi l’écologie, la nature, l’alternative à la ville. C’est ce qu’offre et ce que représente l’hippodrome, le champ de courses. Focalisons-nous sur ces notions. Elles sont belles. Entraînantes. Partagées.
Pensons également à l’emploi et au respect des personnes salariées, Pensons à l’aménagement du territoire et au développement durable,
Pensons au bien-être animal.
Pour intéresser les Français, nous devons leur rappeler tout cela. Leur dire qu’au cœur de notre activité se trouve leur animal préféré, que l’hippodrome est un poumon vert au cœur des villes, que les courses sont un formidable gisement d’emploi, que nous jouons un rôle d’animation devenu trop rare dans nos campagnes, que nous sommes respectueux de l’environnement et des animaux.
Vous le voyez, dans les années qui viennent, nous sommes très bien placés pourvu que nous suivions la bonne stratégie.
Vous le voyez, nous avons de vrais moyens d’élargir notre audience sans nous renier, sans dénaturer ni dévoyer notre activité.
Vous l’avez compris : si nous ne voulons pas parler dans le vide, si nous voulons que nos actions portent leurs fruits, nous devons être positifs et hyper ambitieux.
Nous devons avoir, tous, une seule et unique obsession : celle de conquérir le cœur de nos concitoyens.
Chers amis, je le redis : la conquête d’une nouvelle clientèle est indispensable afin que les actions que nous mènerons dans les années qui viennent trouvent un écho gagnant.
Voilà pourquoi je veux aujourd’hui vous proposer une nouvelle manière de penser et d’agir. Si vous me choisissez pour conduire France Galop dans les quatre années qui viennent, ce sera le guide de notre action.
Ce guide tient 4 points :
• 1er point : notre objectif.
Augmenter notre taux de pénétration dans la population française, c’est-à-dire, faire croître la part des français qui s’intéressent aux courses.
• 2ème point : ce sont nos atouts de base.
Le cheval et son bien-être ; l’hippodrome, lieu de nature et de loisirs ; l’emploi et, au sens plus large, les perspectives économiques et sociales que nous avons à offrir aux Français. Et je n’oublie pas l’émotion du spectacle lui-même – émotion potentiellement renforcée par le plaisir du jeu.
Vous aurez noté au passage, puisque nous parlons de nous adresser au plus grand nombre que ces thèmes du cheval, de l’hippodrome et de l’emploi ont une grande capacité à réunir.
• 3e point : ce sont les moyens à mettre en œuvre pour réussir.
Je parle ici d’un nouvel ordre de bataille ; un nouvel ordre de bataille parfaitement articulé ; une nouvelle organisation de l’Institution bâtie autour d’un double axe pour soutenir nos grandes ambitions et notre volonté de gagner :
Moyen n°1 : « s’ouvrir ». Sortir de l’entre-soi, bousculer nos habitudes, nos traditions pour intéresser plus de gens à notre activité. Créer de nouveaux formats de courses qui ciblent une clientèle nouvelle. Cela marche, comme le montrent les Jeuxdi de ParisLongchamp. Proposer un modèle d’exploitation des hippodromes qui évolue considérablement : le projet ParisLongchamp, c’est le pari de la diversification (plus de 200 jours d’activité) pour s’ouvrir à d’autres types de clients, pour faire découvrir le site et notre univers. Cette révolution, c’est aussi un laboratoire pour les autres hippodromes français. Capitaliser, aussi, sur la féminisation de notre sport pour le rendre plus moderne et plus attrayant pour le grand public, quitte à créer du déséquilibre (remise de poids des femmes jockeys).
Moyen n°2 : poursuivre la mue de France Galop. La transformation culturelle de l’organisation France Galop est en route depuis quatre ans avec une distinction plus marquée entre, d’une part, les fonctions régaliennes qui doivent garantir une organisation des courses selon les meilleurs standards, de la piste jusqu’au contrôle de la régularité, et, d’autre part, les missions de promotion, de développement et d’exploitation évènementielle de nos hippodromes. Elles sont dévolues à la Direction Commerciale et Marketing, une direction 100% centrée sur les clients.
Moyen n°3 : se rapprocher davantage de nos partenaires PMU et Le Trot. Nous devons agir tous ensemble – Trot, Galop, PMU, Equidia et représentants des régions – à un premier niveau de marketing stratégique. Ce premier niveau, ce sont les actions susceptibles de faire bouger les lignes sur l’image des courses, afin d’élargir ce fameux bassin de population qui s’intéresse aux courses. Nous devons aussi agir ensemble – Trot et Galop surtout – à un second niveau de marketing opérationnel : ce sont toutes les démarches visant à faire venir des clients (souvent communs au trot et au galop) sur nos hippodromes, les accueillir, leur offrir une expérience plaisante… Des rapprochements plus forts entre Trot et Galop doivent aussi permettre de mieux développer l’activité sur nos hippodromes en dehors des courses. Je prends l’exemple des dimanches en région parisienne : pourquoi ne pas créer une marque commune pour les dimanches ciblés vers les familles, au lieu d’avoir deux marques séparées – Superdimanches au trot et Dimanches au Galop.
Et je vais plus loin encore : vous le verrez, dans les années à venir, beaucoup de nos réflexions et de nos actions devront être menées à l’échelle européenne voire mondiale. Nous nous sommes réunis récemment en Angleterre, à l’invitation de Godolphin, avec des acteurs de la filière issus de tous les grands pays de courses du monde. En échangeant avec eux, on se rend compte qu’à peu de choses près, le constat est le même partout dans le monde… Seule une image restaurée, modernisée et partagée avec le plus grand nombre permettra aux courses de demeurer un grand sport, un grand spectacle et un grand jeu d’argent. Dans ce concert mondial, la France a un très grand rôle à jouer.
• 4e et dernier point : ce sont les actions à mener.
Quelles sont-elles ? J’en ai identifié cinq. Ce que je vous propose, dans les quatre années qui viennent, c’est d’y travailler tous ensemble. Et d’évaluer nos progrès très régulièrement ici-même, au Comité de France Galop.
1er champ d’action : être plus lisibles dans notre offre. Cela veut dire une bonne marque événement, un bon ciblage, une communication efficace et une expérience riche sur hippodrome. C’est ce que nous avons fait avec les Jeuxdis à ParisLongchamp. À présent, nous devons nous fixer comme objectif, avec nos partenaires du trot, de dupliquer cette expérience réussie en régions, sur des hippodromes bénéficiant d’une population étudiante importante à proximité. Par ailleurs, il nous faut – pour être plus visibles – nous fixer sur des repères clairs en termes d’horaires et de dates. Dans tous les autres sports, dans tous les autres spectacles, et donc chez nous aussi, il faut aujourd’hui être capable de proposer des repères clairs au public, avec des rendez-vous identifiables. C’est une condition décisive si on veut avoir du succès sur le plan de la fréquentation de nos sites.
C’est pourquoi, toujours avec nos amis du trot, nous devons travailler à la création d’un programme attractif de fin de semaine, allant du jeudi soir au dimanche après-midi – à Paris et en régions – pour toucher les différents segments de clientèle. Je découpe par exemple cette fin de semaine en quatre rendez-vous sportifs et conviviaux : le jeudi soir ciblera en priorité les étudiants ; le vendredi soir sera conçu pour attirer les actifs ; le samedi et le dimanche après-midi seront adaptés à la clientèle familiale, avec pour les familles toujours plus de présence du cheval dans les animations ; le samedi soir sera une grande fête inter-générations dans ce lieu magique qu’est l’hippodrome. Cela devra être mis en place région par région, avec la possibilité de construire ces séquences sur plus court : par exemple deux jours le samedi et le dimanche. Ce qui est important, c’est d’être visible aux heures et aux jours où les Français sont en mode loisirs. Il va de soi que ce calendrier devra bien évidemment répondre à l’objectif d’optimisation de la recette, tout autant qu’il contribuera à attirer un nouveau public via une offre adaptée.
2ème champ d’action : être un sport irréprochable. Car si nous voulons séduire, donner envie aux gens de venir aux courses, d’acheter un cheval ou de travailler dans la filière, nous devons pouvoir prouver que ceux qui travaillent chez nous ont de bonnes conditions de travail et de vraies perspectives. Si nous voulons séduire les familles et les jeunes, nous devons continuer à être proactifs sur le bien-être animal et dans la lutte contre le dopage. Grâce au partenariat scellé avec l’association Au-Delà Des Pistes, nous avons provoqué une avancée importante dans la gestion de la reconversion. Ce n’est qu’un début. Demain, les chevaux de course doivent être perçus par l’ensemble des cavaliers comme des chevaux capables de tout faire… et la chaîne de cette reconversion doit être fluide pour placer un maximum de chevaux réformés.
Par ailleurs, nous devons davantage communiquer sur les règles de notre sport et son contrôle. Pour cela, nous avons besoin d’une communication plus transparente sur les contrôles effectués en dehors des courses. Et nous devons poursuivre les expérimentations déjà réalisées en matière de transparence dans le jugement des gênes, avec la salle d’enquête filmée, et demain la mise en ligne de toutes les vues d’enquêtes sur notre site web…
3ème champ d’action, faire évoluer les réunions de courses pour offrir un spectacle reconnecté avec les valeurs de sport et de cheval. Cela implique beaucoup d’évolutions, notamment en termes d’animation entre les courses. Beaucoup de gens trouvent le temps long… Proposons-leur de nouvelles choses, comme de rencontrer les acteurs des courses pour des échanges ouverts au public et des séances de dédicace. Ce sera une manière pertinente et utile pour faire vivre le temps entre les épreuves. Et il faudra aussi accentuer les évolutions en termes de mise en valeur des propriétaires gagnants et de glorification de l’animal… pourquoi pas en systématisant la présence de chevaux réformés le week-end, à la fois pour offrir un contact direct entre le public et le cheval et pour prouver que nous traitons bien nos chevaux. Nous pourrions aussi solliciter des bénévoles pour expliquer l’entraînement, l’élevage, comment on soigne et on suit les chevaux etc…
Pour le dire autrement, l’idée forte, c’est de reconnecter le public avec les chevaux. Comment mieux présenter / starifier les compétiteurs du jour, comment rapprocher le public des coulisses des courses, comment recréer un lien plus fort entre les spectateurs et l’animal. En un mot : tout faire pour rendre notre spectacle encore plus vivant et surtout plus impliquant.
4ème champ d’action : bâtir un service clients et un accueil clients aux meilleures normes actuelles. À la fois pour attirer de nouveaux propriétaires et pour fidéliser les propriétaires actuels. Nos hippodromes doivent être exemplaires en matière d’expérience pour les propriétaires, et pas juste le jour de l’Arc ou du Grand Steeple.
Je suis personnellement convaincu qu’avec l’aide de tous les acteurs des courses, nous pouvons augmenter significativement le nombre de propriétaires en France avec une approche qualitative et standardisée. Je vous donne un exemple : il faudra à l’avenir que tous les personnels présents sur le site – qu’ils s’agissent des hôtesses de France Galop, du GTHP, des preneurs de paris etc – reçoivent un briefing commun, afin que tous puissent renseigner de manière performante le public. Il faudra peut-être aussi harmoniser leurs tenues, comme cela se fait sur beaucoup de grands événements. Avec des uniformes jolis et identifiables.
Unis, nous pouvons faire beaucoup pour le recrutement, et France Galop saura soutenir et aider ces démarches.
Voilà ce que je peux vous affirmer aujourd’hui : la prochaine mandature sera marquée par plus d’initiatives en faveur des propriétaires, qui impliqueront tous les acteurs du secteur : entraineurs, courtiers, éleveurs, agences de ventes.
Et enfin, cinquième champ d’action, une offensive numérique à 360° : pour le PMU et pour les courses. Pour le PMU, cela passe notamment par une offre online élargie, ce qui sera un bienfait pour les parieurs mais aussi pour nos régions. Pour France Galop, il s’agit en particulier d’une carte universelle réservée aux acteurs des courses, leur permettant à la fois de s’identifier et de payer quand ils sont sur l’hippodrome. L’offensive numérique, c’est aussi Equidia qui produira beaucoup plus pour le web et pour les réseaux. Ce sera la mise en ligne des vidéos de toutes les courses PMU et de toutes les courses PMH, accessibles en live, en replay et gratuitement. Ce sera aussi une nouvelle application PMU « bis », ressemblant à des expériences médiatico-communautaires comme nos jeunes les aiment. Une application facile à comprendre et ludique. Ce sera, enfin, le recours à des campagnes de mass marketing digital et à des influenceurs sur les plus grands réseaux sociaux.
Et du côté de France Galop, je veux aussi parler de l’agrément en ligne des propriétaires, des projets de digitalisation du carnet de vaccination des chevaux, du déploiement de notre solution de tracking qui est désormais parfaitement fonctionnelle et 100% « portable » (zéro investissement à réaliser pour un hippodrome). Cette solution apporte enfin des données fiables sur les temps partiels dont l’usage est amené à se développer chez les parieurs et chez les professionnels.
Voilà donc tout ce que je vous propose : cinq champs d’action afin que plus personne n’ignore ce que nous faisons et qui nous sommes !
Je sais ce que nous voulons. Je sais ce que vous voulez : c'est conserver toute leur force aux Régions, graver dans le marbre le 2/3-1/3, et conforter la place de la France dans le concert mondial, en plat et en obstacle.
Nous sommes plus que capables d’atteindre ces objectifs.
Surtout si nous assumons pleinement notre rôle de leaders, nous tous qui sommes autour de cette table. Qu’est-ce que cela signifie ? D’abord être enthousiastes malgré l’ampleur du chantier qui nous attend. Croire en notre merveilleux produit, ce produit que nous aimons au plus profond de nous et que nous voulons partager. Ensuite être solidaires, dans l’effort et dans la victoire. Également garder en permanence l’esprit ouvert et curieux ; regarder et analyser sans a priori. Ne jamais perdre de vue l’intérêt général. Être dans un échange régulier et constructif, ici au Comité, et en dehors, pour évaluer les progrès de la politique décidée ici-même.
Telle est la tâche immense mais passionnante qui se profile devant nous. Je suis certain que, comme moi, vous êtes déterminés à relever ce défi, au sein d’un France Galop qui continuera à se repenser, c’est-à-dire au sein d’une nouvelle Institution qui sera à la fois unie entre le trot, le galop, et le PMU ; tournée vers la société civile ; et modernisée.
Pour que dans quatre ans, nous nous retrouvions avec une progression du nombre de propriétaires, une progression de l’affluence sur nos hippodromes et une progression du nombre de parieurs. D’autres pays l’ont fait. Je suis personnellement convaincu que nous en sommes capables, car la France a tout pour être réceptif à notre nouvelle offre.
Merci à tous