Le cheval de course est un cheval spécialement élevé et entrainé pour le sport hippique. Entraînement, détection, équipement, vous saurez tout !
Qu’est-ce qu’un cheval de course ?
Connaissez-vous l’univers des courses hippiques ? Elles ne seraient rien sans les athlètes d’exception que sont les chevaux de course. Lorsqu’ils s’élancent en piste au trot ou au galop, avec puissance et agilité, la ferveur du public dans l’hippodrome est à son maximum. L’objectif est bien entendu de franchir la ligne d’arrivée en premier. Chaque foulée exprime alors le travail d’équipe réalisé avec l’équidé, l’entraîneur et le jockey. Voici tout ce qu’il y a à savoir sur le cheval de course.
Les différents types de chevaux de course
Le trotteur
- En France, nous connaissons bien les chevaux de course, pour la plupart de race « trotteurs français ». Comme leur nom l’indique, ils concourent uniquement aux épreuves de trot et ils dépendent d’un élevage spécifique. C’est à partir des années 1920 que l’élevage français a produit ses plus grands champions, qui se sont distingués sur toutes les pistes du monde, face aux trotteurs d’autres élevages, en particulier américains, scandinaves, allemands et italiens.
Le galopeur
Les chevaux qui courent au galop sont majoritairement des pur-sang anglais, notamment pour les épreuves de plat. Il s’agit néanmoins d’une race internationale élevée dans de nombreux pays, sur les deux Hémisphères, de Nouvelle-Zélande à l’Amérique du Sud et du Japon à la Californie. Il y a aussi un circuit international de courses de chevaux arabes purs, les ancêtres des pur-sang anglais.
À l’obstacle, on trouve des pur-sang et des chevaux issus de croisements à partir de pur-sang anglais, comme les AQPS (Autre Que Pur-Sang) et les anglo-arabes, qui ont aussi un programme plus réduit en plat.
La détection du cheval de course
Les éleveurs de chevaux de course sélectionnent les étalons reproducteurs et les juments en fonction de leurs qualités sportives et de leur génétique. Ils se basent sur des critères de performance recherchés en piste tels que la vitesse, le mental ou encore l’équilibre. Ce sont les entraîneurs qui ont ensuite la tâche de révéler leur potentiel.
L’entraînement d’un cheval de course
La préparation de ces coureurs se fait tôt puisqu’ils débutent leur carrière sportive entre 2 et 4 ans, après leur dressage, aussi appelé débourrage. Les chevaux sont confiés à des entraîneurs qui ont en charge :
- d’apprécier leurs capacités à la compétition ;
- de mettre en place un programme d’entraînement ;
- et de préparer les équidés physiquement et mentalement à courir.
Le travail de préparation est réalisé en équipe. Celle-ci est constituée de l’entraîneur et du cavalier d’entraînement, qui est parfois aussi son « lad », celui qui le monte au quotidien, le nourrit, le balade et lui prodigue les soins. Il le suit souvent dans ses déplacements avec le « garçon de voyage », qui est chargé d’organiser les déplacements, et aussi souvent de relayer le lad les jours de course.
Quelle est la vitesse d’un cheval de course ?
La vitesse moyenne des galopeurs dans les épreuves de plat est de 60 km/heure. Elle peut aller jusqu’à 70 km/heure sur des distances courtes.
Les courses d’obstacles sont toujours réalisées au galop. On considère que la vitesse moyenne sur ce type d’épreuve se situe entre 50 et 55 km/heure.
Dans les épreuves de trot, les meilleurs trotteurs réalisent des performances de 1’09 minutes pour parcourir une distance de 1 kilomètre. Cela correspond à du 45 à 50 km/heure.
Quel est le poids d’un cheval de course ?
La silhouette de ces animaux est athlétique, toute en muscles. Les pur-sang anglais, tout comme les AQPS et les trotteurs français, pèsent 400 à 500 kg.
On évoque aussi la valeur théorique d’un cheval de course en kilos, correspondant non pas à son propre poids, mais au poids qu’il porterait s’il devait affronter l’ensemble des autres chevaux à armes égales.
Quels équipements pour un cheval de course ?
L’équipement pour les chevaux montés
Pour les courses de plat ou d’obstacles, les chevaux sont équipés :
- d’une bride placée sur leur tête servant à tenir le mors qui permet de les tenir et de les diriger ;
- d’une selle avec des étriers sur lesquels se tient le jockey ;
- d’un tapis de selle où est inscrit le numéro de partant ;
- d’une sangle pour maintenir la selle et le tapis en place ;
- de quatre fers aux sabots.
Les oreilles des équidés sont parfois bouchées à l’aide boules de coton ou de mousse pour limiter le bruit.
Les jockeys, la selle, le tapis, la sange et la sur-sangle sont pesés avant et après les épreuves dans la salle des balances. Le poids réel doit correspondre à celui qui est fixé par les conditions de la course, sachant qu’une marge de 500 gr de différence est tolérée.
La retraite du cheval de course
Comme nous l’avons vu plus haut, ces équidés démarrent leur carrière sportive tôt. Passé 10 ans, il est rare de les voir encore courir. Mais la durée de vie du cheval de course ne s’arrête pas là. La plupart entrent au haras pour la reproduction. Certains coulent des jours heureux au pré. D’autres deviennent d’excellents chevaux de famille ou sont reconvertis à d’autres disciplines équestres. Découvrez notre article sur la reconversion les chevaux de course
Vous êtes désormais incollable sur ce qu’est un cheval de course. Nous espérons vous retrouver très vite sur nos hippodromes.